Atelier d'échange et de découverte sur la culture sourde et initiation à la LSF (Langue des Signes Française) Animé par Séverine Bousquet Desfours (titulaire de la certification Lilate niveau A2). L'atelier a pour but de s'initier aux rudiments de la LSF, dans la bonne humeur, autour d'un verre, dans le Bistrot de la Gare.

Dès sa naissance, Marie de Bourgogne (1457-1482) est le plus beau parti d’Europe occidentale. Son père, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, a hérité de vastes et riches territoires qui s’étendent entre les Alpes et la Mer du Nord ; ils ont été réunis par d’habiles mariages arrangés par les trois ducs précédents. Les prétendants ne manquent pas. Marie est une princesse accomplie. Rien ne presse. Son père a entrepris des campagnes audacieuses destinées à donner plus de cohésion à ses possessions. La main de Marie n’en sera que plus désirable. Mais ces campagnes mal engagées se terminent dramatiquement. Charles le Téméraire meurt devant Nancy le 5 janvier 1477. Alors il faut faire vite. Marie a vingt ans. Il lui faut un mari puissant en mesure de défendre son héritage. Ce sera Maximilien de Habsbourg, fils de Frédéric III, Empereur du Saint Empire. Le couple doit lutter à la fois contre les prétentions territoriales de Louis XI, soucieux de récupérer les fiefs relevant de la Couronne de France – entre autres la Bourgogne, l’Artois, la Picardie - et les volontés d’émancipation des villes flamandes. Marie et Maximilien se partagent la tâche avec plus ou moins de bonheur. Cette union est de courte durée ; Marie meurt à vingt-cinq ans d’une chute de cheval. Elle a mis au monde deux enfants : Philippe qui sera le père de Charles le Quint et Marguerite qui gouvernera avec sagesse les Pays-Bas Espagnols pour le compte de son neveu. L’héritage de Charles le Téméraire n’en est pas réglé pour autant. Il sera à l’origine de conflits permanents entre la France, l’Espagne et l’Autriche. Ils ne s’apaiseront qu’au XVIIIème siècle. Robert Fries a un double cursus en sciences et en histoire. Investit dans plusieurs associations à vocation culturelle de la région. Il y présente volontiers des causeries sur des sujets historiques variés. ---- date : lundi 20 janvier 2025 lieu : Salle des conférences - Mairie de Châtillon-sur-Seine (entrée : Rue du Président Carnot) tarif : adhérent 7€ / non-adhérent 9€ contact : accutb21@gmail.com ou 06.83.89.36.00 les conférences commencent à 14h30 précises : ouverture des portes 14h15

L’histoire de l’énergie solaire moderne a commencé il y a un peu plus de 150 ans, avec la parution en 1869 de l’ouvrage La chaleur solaire et ses applications industrielles. Résultat de dix ans de recherches menées par le professeur de mathématiques du lycée de Tours Augustin Mouchot, né à Semur-en-Auxois en 1825, ce livre compile et prolonge les expérimentations des usages thermiques et thermodynamiques du rayonnement du soleil conduites depuis l’Antiquité. Il démontre le potentiel de l'énergie solaire en matière de cuisson, de distillation, de pompage, de chauffage chimique ou des métaux, mais aussi et surtout de production de force motrice. Augustin Mouchot est l’un des premiers à annoncer l’énergie solaire comme la source d’énergie du futur. Aujourd’hui encore, Daniel Lincot, professeur au Collège de France en 2022, fait le même constat : interconnectée et mondialement partagée, l’énergie solaire pourrait fournir toute l’énergie nécessaire sur notre planète. Augustin Mouchot a-t-il donc eu raison trop tôt ? Pourquoi, alors que son premier grand moteur à vapeur solaire connaît en 1878 une célébrité mondiale, et qu’il est soutenu par l’Académie des Sciences, financé par le Ministère de l’Instruction Publique pour conduire quatre ans durant ses expériences en Algérie, a-t-il disparu de l’histoire dominante des sciences et techniques ? Pourquoi n’utilisons-nous pas plus de cuiseurs, de moteurs thermodynamiques, de récupérateurs de la chaleur solaire ? Telles sont quelques-unes des questions que nous essayerons de parcourir en nous appuyant sur la biographie et la postérité de ce pionnier encore méconnu. Frédéric Caille est enseignant-chercheur à l'Université Savoie Mont Blanc. Il travaille sur la socio-histoire de l'énergie solaire et la sensibilisation aux enjeux des énergies renouvelables. Le 3 févr. 2025 à 14h30 Lieu : Salle des conférences - Mairie de Châtillon-sur-Seine (entrée rue du Président Carnot) Entrée : Rue du Président Carnot à Châtillon-sur-Seine Tarif : 7€ adhérents / 9€ non-adhérents